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Faites connaissance avec Maghalie Rochette

Championne du Canada de cyclo-cross à trois reprises. Trois fois Championne panaméricaine de cyclo-cross. Vainqueure de la Coupe du monde de cyclo-cross. Un palmarès enviable pour toute compétitrice avec de l’ambition, mais pas pour Maghalie Rochette : pour elle, ce n’est que le début.

12 September 2020

COLLECTION LAURENTIAN

Portée par Maghalie sur des compétitions de cyclocross de haut niveau, la collection Laurentian s'inspire de sa maison dans les montagnes et de sa passion pour l'apiculture.

Alors qu'elle s'apprête à entamer sa deuxième saison de cyclocross en tant que coureuse indépendante et sa première avec Rapha, nous avons parlé avec Maghalie de sa carrière jusqu'à présent. De son amour de la boue dans son enfance et de ses explorations dans de multiples sports, aux joies et aux luttes pour trouver l'acceptation dans une discipline traditionnellement dominée par des coureurs (et des courses) d'un autre continent, l'histoire de Maghalie est une histoire de persévérance et de persistance.

Nous découvrons ici ce qui motive cette jeune cycliste à l'aube d'une nouvelle année de compétition, avec ses objectifs, ses aspirations et la façon dont elle ouvre la voie à la prochaine génération d'athlètes canadiens.

Pouvez-vous nous parler de votre initiation au cyclisme ?

Quand j'étais enfant, j'aimais beaucoup les sports de garçons. J'aimais faire du skateboard, et j'ai toujours joué au football et au hockey. Puis, à l'âge de sept ans, j'ai remarqué que lorsque mon père rentrait à la maison après avoir fait du VTT, il était couvert de boue et arborait un énorme sourire. Je me souviens avoir pensé, « Wow, où va-t-il ? Ça a l'air tellement amusant ! » Il fallait que je le sache. Il m'a emmené avec lui et je suis tombée amoureuse. J'ai aimé me sentir différente, mais j'ai aussi aimé me rendre dans des endroits que je n'avais jamais vraiment explorés auparavant, comme les bois et les montagnes.

Le fait de me mettre au défi de descendre des pentes raides était aussi une façon pour moi de repousser mes limites, même à un jeune âge, et c'est ainsi que j'ai eu le virus du vélo. Et la boue. J'avais une copine avec qui je roulais, et chaque fois qu'on revenait boueuses, on était trop fières. Du genre, « Ouai !  On est couvertes de boue, on est des vraies VTTistes maintenant ! »

Et comment avez-vous découvert le cyclocross ?

J'ai fait des sorties et des courses de VTT jusqu'à l'âge de 12 ans, puis j'ai changé de sport et me suis concentrée sur le triathlon et le ski. À 19 ans, je me suis blessée lors d'une épreuve de triathlon et j'ai découvert le cross par hasard. Un de mes amis m'a invité à assister à une course et j'ai trouvé ça génial.

En 2012, vous avez signé avec Clif Pro Team. Comment cette expérience a-t-elle contribué à façonner le début de votre carrière ?

Kateřina Nash est l’une de mes grandes héroïnes, et elle a été ma coéquipière pendant mes cinq années chez Clif Pro Team. À cette époque, Kateřina courait en VTT cross-country aux Jeux olympiques d'été, et avait déjà skié aux Jeux olympiques d'hiver. Elle travaille tellement dur, ce qui est motivant. Mais elle était aussi très ouverte et transparente, et partageait beaucoup. J’ai vraiment apprécié ça car elle m'a beaucoup aidé à grandir.

Nous sommes toujours en très bonne relation. C'est aussi une de mes grandes concurrentes, alors nous nous poussons l'une et l'autre dans nos retranchements, mais après la course, nous nous disons des choses comme « Tu m'aurais eue si tu avais pris ce virage différemment », ce qui est le meilleur genre de retour que l'on puisse avoir. C’est certainement l'un de mes plus grands mentors.

L'année dernière, vous avez remporté votre première course de la Word Cup à Iowa City. Est-ce que ça a été un tournant pour vous ?

En 2017, j'ai terminé cinquième aux championnats du monde de cyclo-cross, et c'est la première fois que je me souviens avoir pensé : « Hé, peut-être que je peux faire quelque chose avec ce sport. Cela a ouvert mon esprit à ce qui était possible. Mais avec la victoire de l'année dernière, même si c'était un sentiment similaire, c'était un peu différent. Comme si j'avais surmonté de nombreuses années de lutte et de travail acharné.

L'objectif est maintenant d'essayer de gagner une course en Europe. Certaines coureuses américaines y sont parvenues, mais au Canada, ce sport est encore une niche.

Comment avez-vous trouvé la compétition en Europe ?

Quand vous arrivez sur le circuit européen, vous n'êtes pas la mieux accueillie. Mais si vous êtes persévérante et que vous vous montrez, alors vous gagnez le respect des gens. Après une course, tout le monde est malheureux. Nous avons froid, nous sommes trempés, boueux, gelés. Nous nous poussons les unes les autres à la limite dans ces environnements difficiles, et nous développons donc un niveau d'admiration pour les autres. Et c'est réciproque.

Le plus difficile est de ne pas avoir d'installation sur place, ou de ne pas avoir tout ce dont on a besoin. Cela fait déjà un mois de travail et nous n'arrivons toujours pas à trouver une maison ou un camping-car à cause du climat actuel.

Mais l'autre jour, je parlais à Sophie de Boer du logement. Apparemment, elle avait entendu dire que j'étais à la recherche d'un camping-car, et a promis d’ouvrir l’œil pour moi. Je suppose que ça montre que l'acceptation est payante. Il est toujours bon d'être patiente et de continuer à se montrer.

Pourquoi avez-vous choisi de courir en tant qu’indépendante ?

Clif s'est éloigné du circuit mondial pour se concentrer sur le calendrier nord-américain, alors que je vise la Coupe du monde. Je suis aussi quelqu'un qui a beaucoup d'intérêts différents. Si j'ai une idée ou si je veux essayer quelque chose de différent, j'ai la liberté de le faire et c'est vraiment stimulant pour moi. Je peux aussi choisir mon propre calendrier.

Vous avez ouvert la voie à la participation à un sport souvent considéré comme dominé par les Européens, et maintenant vous aidez les autres à prendre votre roue.

Au Canada, le cyclocross n'est pas un sport important. Il ne fait pas partie des sports olympiques, donc il n'y a pas d'aide financière du gouvernement. De nombreux jeunes athlètes ont donc du mal à considérer ce sport comme une carrière potentielle, ce qui signifie qu'il n'y a pas de voie claire à suivre comme en VTT ou sur route.

Je voulais utiliser ma position pour aider les jeunes coureurs et coureuses, et c'est ainsi qu'est né le CX Fever Fund. Au début, nous vendions des t-shirts et des chaussettes pour collecter des fonds pour Cyclocross Canada, mais nous avons pris beaucoup d'ampleur et jusqu'à présent, nous avons donné plus de 10 000 dollars pour aider de jeunes athlètes canadiens à se rendre en Europe et à acquérir une précieuse expérience de la compétition. Nous partageons également une grande partie de notre équipement.

Nous voulons vraiment aider la prochaine génération à atteindre ses objectifs, et comme Cyclocross Canada est dirigé à 100 % par des bénévoles, cela nous semble être le moyen idéal d'aider.